12.7.04

Troisième voie

Quand un gouvernement veut équilibrer les comptes de la Sécu, il n'a que deux voies à sa disposition, quelle que puisse être la façon dont il présente la chose après coup : augmenter les cotisations, ou diminuer les remboursements.

Vous remarquerez qu'ici le grand absent c'est le client l'assuré l'usager l'assujetti social : on ne lui demande jamais son avis, alors qu'il est le premier concerné.

La troisième voie, c'est lorsque l'assujetti décide de s'exprimer, et vote avec ses pieds. S'il ne cotise plus parce qu'il passe au privé (d'où perte pour la Sécu), il ne bénéficie plus de prestations en retour (d'où gain pour la Sécu), et au final les comptes finissent par s'équilibrer : 0 rentrée et 0 dépense.

Quant aux centaines de milliers de gens qui travaillent à la Sécu, que deviendront-ils si tout le monde la quitte ? Eh bien, ils trouveront un autre travail, plus utile à la société. Après tout, si le chômage en France disparaissait, les seuls chômeurs seraient les employés de l'ANPE, qui s'en plaindrait ? Une structure parasitaire de moins, c'est toujours bon à prendre.

On ne prend pas le bon chemin, celui de la liberté, parce que c'est dans l'intérêt des socialistes de droite et de gauche de garder les fromages qui justifient leur existence. C'est pour cela que la troisième voie est d'abord individuelle.

Ma lettre est prête, je me demande seulement si je vais attendre le 16 juillet, jour de la libération fiscale, pour l'envoyer, ou si je l'envoie avant.

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